Pour cette 32e Pierra-Menta comme d'habitude admirablement organisée, j'ai partagé le dossard 95 avec Philippe Salvi. Entre rêve et réalité, ce fut une réussite.

Lundi 6 mars, il neigeait fort à Arêches-Beaufort. Le risque d'avalanche ne cessait de grimper et les prévisions météorologiques n'étaient pas encourageantes. 

Mardi 7, il neigeait toujours lors de notre contrôle matériel, mais les prévisions s'amélioraient.

Mercredi 8, pour notre premier jour de course, les conditions étaient bonnes. Nous nous sommes régalés sur un parcours au milieu des sapins du côté de Roche-Plane (23km - 2270-  3h27 - 128e).

Jeudi 9, il pleuvait durant notre échauffement, mais rapidement le soleil est revenu. Nous avons traversé le village en trottinant. Là j'ai eu ma première hallucination en croyant entendre Clotilde et ses enfants m'encourager. Plus tard en arrivant au plateau du Cuvy, c'est une hallucination visuelle que j'ai cru avoir: Clotilde et ses enfants au bord du parcours en pleine montagne... Ce que je rêve de leur organiser... Puis je me suis retourné et ai pu constater que je n'hallucinais pas, ils étaient réellement là. Le temps de déposer un bisou et je suis reparti avec les yeux mouillés (28km - 2397m - 4h00 - 129e).

Vendredi 10, le ski-alpinisme revenait au programme grâce à un parcours qui sillonnait les arêtes du Dard, de la Légette du Grand-Mont et de la Pointe de Grande Combe. Mon amoureuse et ses enfants y étaient (23km - 2726m - 3h53 - 123e).

Samedi 11, la fête était au programme et les spectateurs présents par milliers. L'étape se déroulait autour du Col de Forclaz avec de beaux portages dont la belle arête de l'antécime du Grand-Mont (24km - 2776m - 4h21 - 114e). Nous terminons heureux avec un large sourire (115e) attendus par nos familles respectives autour de la raquette d'arrivée.

Une édition partagée et réussie!

Yoooouhouuuu, ça passe trop vite!

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Extrait Dynastar: "La Pierra-Menta, c’est avant tout un retour aux sources originelles du ski alpinisme, un sport historiquement collectif où tout se partage, efforts et émotions, succès et défaites. Le recours à l’élastique est un lien de solidarité qui permet à A de tracter B lorsque celui-ci sent ses jambes flancher et à B de donner à A la réciproque lorsque la forme s’inverse. Ce trait d’union qui matérialise la complicité et la fraternité indispensables à chaque duo."