Dimanche 8 juin 2014 à 8h30, je m'élance sur les pavés mouillés du premier des 25 secteurs que nous emprunterons aujourd'hui, la Trouée d'Aremberg. Les premières impressions étaient étonnantes.

Sur cette première portion relativement difficile, je m'applique à ressentir mon vélo et à trouver une position pour ne pas être trop "chahuté". Au bout de 200 mètres, c'est bon, je suis calé sur mon vélo et me sens particulièrement à l'aise. J'accélère et je découvre immédiatement que je peux rouler vite, ou du moins à bonne allure sans être ni secoué, ni mal installé.

CHOUETTE, la journée s'annonce bonne et elle le sera.

A partir du milieu de ce premier secteur je me suis calé dans la roue de mon "guide du jour", Stéphane Toupenet. Stéphane est un amoureux des pavés du nord et il m'a partagé son expérience acquise sur plusieurs Paris-Roubaix.

Je vais passer les 33 kilomètres de pavés placé entre 10 et 50 centimètres derrière le vélo de Stéphane. Nous avons roulé le haut du pavé de tous les secteurs à un bon rythme, entre 32 et 38 km/h.

Pour moi, c'était le rythme idéal. A cette vitesse les vibrations n'étaient pas importantes et pour des personnes qui tiennent sur un vélo et bien que le pavé ait été mouillé, nous ne prenions pas de risque. Nous avons effectué les jonctions entre les secteurs en papotant, en papotant, en papotant...

Arrivés dans Roubaix, nous passons la flamme rouge, puis nous plongeons dans l'ambiance fabuleuse du vélodrome où deux tours de piste nous attendaient. A la cloche nous sommes montés aux balustrades et nous sommes jetés dans la descente comme des pistards pour effectuer un semblant de sprint. Quelle ambiance!

Nous avons terminé la journée dans une bonne baraque à frites.

Youhou, vivement dans deux ans!

Participants: 1700
Météo: orage tôt le matin (13°C), puis soleil (28°C).
Matériel utilisé: cf http://tomalp.over-blog.net/2014/06/2014-paris-roubaix-cyclo.html
Pressions des pneus: 4,2 bars à l'avant / 4,5 bars à l'arrière